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Chewbaccanesque!
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24 septembre 2006

L'Autre

Une réflexion plus réfléchie, elle me fait peur tellement elle me paraît plausible, je vous dévoile ici un grand secret de ma personnalité si mystérieuse, et même si ça peut paraître un peu zarb, je peux vous assure que j'y crois dur comme fer...

Il est difficile d’entamer un sujet tel que celui-ci, parler de soi est une chose ardue et être objectif dans une description de soi-même l’est encore plus. Je me suis toujours considérer comme quelqu’un de gentil, qui déteste la méchanceté gratuite, et qui passe plus de temps à penser aux conséquences des actes que je pourrai commettre qu’à accomplir les dit actes. Il m’arrive de faire du mal, par mes paroles, mais c’est pour immédiatement me faire pardonner pour mes mots, qui dépassent souvent le fond de ma pensée. Le meurtre, le viol et toute autre forme de perversion me répugnent et je suis le premier à les condamner. J’ai toujours était maître de mes moyens, arrivant toujours à me contrôler, chose relativement aisée quand on ne possède pas la capacité de se mettre en colère.

Mais au fur et à mesure que je grandissais, à partir de 16 ans en fait, j’ai commencer à avoir des absences, des moments où j’exécutais des manœuvres quotidiennes et sans conséquences, mais tout ça, sans avoir aucun souvenir de ces actions, au point même où je les refaisais une seconde fois pour m’assurer de l’avoir fait. D’abord rares, ces moments sont devenus de plus en plus fréquents, jusqu’à quatre ou cinq fois par mois, toujours sans avoir aucun souvenir de ces actes. Mon inconscience était brève, de l’ordre de quelques secondes, jamais plus.

Puis un jour, cela m’est arrivé, alors que je marchais, ça ne s’était jamais produit avant, je venais d’ouvrir la porte d’entrée de mon immeuble, et j’ai repris conscience au pied des escaliers, séparés d’au moins cinq ou six mètres de la porte d’entrée. Sur le moment, je n’y ai pas prêté attention même si cela m’avait surpris. Mais le phénomène s’est reproduit, et de plus en plus souvent, comme à chaque fois, impossible de me souvenir de ce que j’avais fait dans ce laps de temps très court. J’ai fini par m’interroger, sur mon esprit, sur ce qu’il était capable de faire, mes réflexions m’ont portée à une conclusion, que je pensait fabulée, la conclusion, que j’étouffais inconsciemment une part d’ombre. Comme on dit tout le monde a sa part d’ombre, chez chacun elle se manifeste de façon différente, mais chez moi, elle ne s’était jamais manifester, ou de façon si minime, qu’elle avait juste eu le temps d’être frustrée. Et ma part d’ombre voulais sortir, prendre l’air, profiter du corps qu’occupe depuis 18 ans l’autre part. Extrapolons. Imaginons ce dont serai capable un esprit si frustré, en totale contradiction avec l’esprit bienveillant, un esprit qui n’aurait aucun remord, aucune peur, un fauve, brutal, malveillant, lubrique… Animé de toutes les envies que je me suis donné tant de mal à refouler. Un esprit animé d’une colère démentielle, désireux de commettre les pires sévices imaginables et inimaginables.

J’ai renié cette théorie, au début. Mais tout récemment, je me suis mis à perdre le contrôle de mon corps, mon esprit ne contrôlait plus mes mouvements, mais pourtant il n’était pas inconscient, j’étais conscient, mais même mes yeux ne m’obéissaient plus. Et là, j’ai eu peur, pour la première fois de ma vie, j’ai eu peur de moi. Peur de perdre le contrôle, de laisser les commandes à l’autre, le frustré, le monstre. Alors la théorie développé plus haut m’a parue beaucoup moins erronée tout d’un coup, j’ai réalisé que je n’était pas seul dans ma tête. Ce n’est pas de la schizophrénie, car cette maladie consiste en la division d’un esprit en deux personnalités. Dans mon crâne ce sont bien deux esprits bien distincts qui se battent pour la suprématie, pour le contrôle. Je sais jusqu’où peut aller ma bienveillance, je peux être infiniment bon si je le veux. C’est pourquoi je mesure toute l’ampleur du désastre si jamais l’autre se libère, s’il gagne le combat, il sera tout aussi malveillant que je suis bon. Je deviendrais un monstre qui n’hésitera pas à tuer pour satisfaire à ses pulsions destructrices, et je ne veux cela pour rien au monde, car les gens verraient qui se terre au fond de mon âme. Un être façonné par les frustrations quotidiennes, la colère et la haine.

La question que je me pose désormais, c’est si je suis fou. Après tout un tel état mental ne peut émaner que d’un esprit dérangé. Quoi qu’il en soit, je ne puis qu’attendre, attendre de savoir qui l’emportera, même si, je le sais bien, un jour, l’autre vaincra…   

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Commentaires
G
et si tu voulais etre tellement bon que tu refoulais absolument TOUT ce qui pouvait etre mauvais ou avoir de mauvaises conséquences ? dans ce cas là t'es pas fou... t'aurais juste besoin dêtre un peu mesquin de tps en tps ^^ et puis tu sais pas si "l'autre" c'est vraiment une bête sauvage... tu le vois comme ça paske t'en as peur ? Et les symptômes psychosomatiques ? ^^ Mais si tas de la volonté ça devrait le faire.. laisse toi aller de tps en tps pr évacuer la bête !! héhé
K
tu deviens un loup garou ???<br /> si ce que tu as écrit est vrai tu devrais consulter, si c'est ton prochain scénario c'est pas mal ^Ö^
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